Helena Von Nachtheim de Yvon Hecht



Nombre de pages : 174 pages
Editions : Denoël
Quatrième de couverture :
 
Sous la restauration, dans les années 1820-1825, Helena von Nachtheim, fille adoptive du prince Hardenberg, lui-même ambassadeur auprès de Louis XVIII, est présentée à la haute société parisienne. Mais une seule rencontre compte vraiment pour elle : celle de Wilhelm Vordenburg, le jeune médecin du prince, qui pourra peut-être la guérir de cette étrange déviance, soigneusement tenue secrète, qui la conduit à se nourrir de l'énergie vitale des petits animaux.
Par quel mystère les mains d'Helena ont-elles le pouvoir d'attirer chats, oiseaux, rongeurs et, pourquoi pas, êtres humains, et de les faire mourir en douceur ? Mais faut-il vraiment de mystère quand il apparaît qu'Helena compte parmi ses ancêtres une certaine Mircalla Karnstein ?


 
J'avais déjà tenté de lire ce roman quand j'étais plus jeune mais le style de l'auteur m'avait complètement rebuté. Presque dix ans plus tard, je me suis relancée à la conquête de cet ouvrage.
Autant dire que mon avis reste au final très mitigé.
Le style de l'auteur est lourd, complexe et très ancien. A de nombreuses reprises j'ai du relire la phrase pour m'assurer d'avoir bien tout saisi et de ne pas interprêté le roman à ma manière. C'est bien dommage parce que si le style gêne les lecteurs, l'histoire elle, demeure sublime.
 
Le mythe du vampire est ici revisité. Helena ne s'abreuve pas du sang de ses victimes mais de leur énergie, sans avoir besoin de les mordre. C'est ainsi qu'elle sera la cause de la mortalité de nombreux rongeurs, oiseaux et autres animals de compagnie. 
Ce qu'il y a de beau dans ce roman c'est la manière dont Wilhelm qui va tomber sous son charme très vite va tenter de la guérir de cette étrange maladie, sans jamais être effrayé par le pouvoir qu'à Helena. Leur histoire d'amour est très belle, simple et surtout plutôt malsaine puisque lui est un "médecin" et elle une "malade". 
 
Et le princeHardenberg ne cessera au départ de les empêcher de vivre leur amour. Si il est à l'origine de la rencontre entre nos deux amis, il va très vite vouloir les séparer en envoyant Hélena dans un couvent par exemple. 
 
Ce qui m'a beaucoup plu aussi c'est l'évolution de leur relation lorsque née leur fille Sara qui se trouve atteinte des mêmes symptômes que sa mère. Wilhelm va une fois de plus les protéger envers et contre tout jusqu'à un final qui m'a vraiment fait mal au coeur pour ce personnage.
EN bref donc, une lecture intéressante dans le sens où l'histoire est superbe mais où le style de l'auteur est très lourd, je n'y ai pas adhéré du tout.

Commentaires