Les infortunes de la vertu du Marquis de Sade

Année d'édition : 2004
Edition: librio
Nombre de pages : 123
Public visé : adulte
Quatrième de couverture :
Qu'il existât encore, outre la copieuse Nouvelle Justine de 1797 (10/18, ne 1241/1242) et celle, plus ramassée, de 1791, Justine ou les malheurs de la vertu, un troisième ouvrage, de quatre ans antérieur au premier imprimé, au surplus composé comme un grand conte philosophique, voilà ce qu'on ignora jusqu'à ce qu'en 1909 Guillaume Apollinaire eût décrit le précieux manuscrit 4010 des Nouvelles Acquisitions françaises de la Bibliothèque nationale. Tel est le texte que l'on propose ici, assurément le plus " vertueux " des trois versions qui mettent en scène la plus fameuse, avec Emma Bovary, des héroïnes de nos lettres françaises. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
 
Mon avis
 
J'avais beaucoup entendu parler de ce livre, mais jamais je n'aurai pu imaginer, à quel point je me sentirais plongé dans celui-ci. Les personnages peuvent sembler caricaturaux mais il n'en ai rien, du moins pas pour moi. Au contraire, je me suis sentie concernée par la destinée de chacun d'entre-eux.

Il existe trois versions des Infortunes de la vertu qui peuvent chacune être considérée comme une édition à part entière. La version des Infortunes de la vertu de 1787 a été composée au donjon de Vincennes en l'espace de 16 jours. Quand la révolution éclate, Sade retrouve sa liberté mais pour peu de temps, et il entreprend une réécriture du texte. Le romann, publié en 1791, s'intitule alors Justine ou Les Malheurs de la vertu et s'enracine alors dans le genre dit « noir » ou macabre. Parmi toutes ses œuvres, dont une bonne partie furent détruites par la police de Napoléon, la première version de Justine est restée inconnue et inédite jusqu'en 1909, date à laquelle Apollinaire découvre Les Infortunes de la vertu à l'intérieur du manuscrit des Crimes de l'amour.

Bref je conseille à tous ce livre très bien écrit.

 

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