Année d'édition : 2011
Edition : Gallimard
Nombre de pages : 349
Quatrième de couverture :
1876,
à Londres... Pétillante, généreuse, fougueuse, Mille Plume grandit dans
la famille qui la recueillie et qui l'aime tant. Mais le bonheur ne
dure pas. Il lui faut partir à l'hôpital des Enfants Trouvés pour y
recevoir une bonne éducation. Comment supporter cette nouvelle vie
austère, aux règles si sévères? Grâce à un caractère bien trempé et
aussi à une sacré joie de vivre! Sans oublier l'amitité des camarades
qui réconforte. Mais ce qui anime par-dessus tout notre héroïne, c'est
un rêve bien caché : retrouver un jour sa véritable mère.
Millie Plume est une enfant pétillante et curieuse. Rousse et chétive, elle a
très tôt été déposée dans un orphelinat par sa mère pour on ne sait quelle
raison. L'orphelinat cependant ne s'occupe des enfants qu'à partir de six ans
afin de leur donner une éducation pour devenir des domestiques. Millie sera donc
envoyé pendant les six premières années de sa vie chez un couple ayant déjà de
nombreux enfants. Là elle grandira entourée de beaucoup d'affections et, avec
espièglerie, elle fera tourner la tête de ses nouveaux parents. Mais l'heure a
sonné pour elle. Âgée de six ans, elle est rendue à l'orphelinat et très vite
elle regrettera sa jeunesse chez ses parents adoptifs. Comment parviendra-t-elle
à se calmer et se concentrer pour devenir une bonne domestique, elle qui ne
cesse de rêver à sa véritable mère ?
Millie Plume est un roman qui se
dévore et se savoure, peu importe l'âge. J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir
à la lecture des aventures de cette fillette si espiègle et vive. Millie nous
raconte avec ses yeux d'enfants son parcours dans l'enfance, de sa naissance à
ses dix ans et on suit avec beaucoup d'attention son aventure hors norme. Car
Millie a beaucoup d'imagination et ne reculera devant rien pour réussir à se
divertir un minimum.
La première partie est centrée sur sa naissance
d'après ses suppositions et ses souvenirs à ses six ans lorsqu'elle quitte son
foyer d'accueil. Millie y découvre la joie du jeu et les possibilités que lui
offre son imagination pour divertir ses nombreux frères et soeurs. De la cabane
de l'écureuil au cirque tout est enclin au jeu pour cette fillette qui adore
l'un de ses frères. Et lorsqu'elle comprend qu'il est temps de retourner à
l'orphelinat, on ressent un grand désespoir. Parce que oui, la vie ne sera pas
facile là-bas ! Millie va devenir la bête noire pour les fillettes et certaines
surveillantes. Elle devra apprendre à se contrôler et ne pas trop parler surtout
face aux adultes, mais son impulsivité va lui jouer de mauvais tours et beaucoup
vont la traiter de diablesse.
Cette seconde partie est beaucoup plus
dure puisqu'on sent que les enfants sont malheureux et que dans l'orphelinat, on
ne leur apporte pas d'affection particulière. On les élève et les éduque pour
que les garçons deviennent soldats et les fillettes des domestiques. Pis
l'orphelinat est sans cesse envahi de nouveaux enfants et même si Millie ne le
comprend pas, nous en tant qu'adulte, on comprend pourquoi hélas les
surveillantes et maitresses ne s'attachent pas aux enfants, en général.
Au fond, Les malheurs de Millie Plume est un roman qu'on peut mettre
dans les mains de tous les lecteurs et peu importe l'âge. Pour les petits c'est
une drôle d'aventure, tantôt joyeuse, tantôt triste (de nombreux personnages
meurent tout de même dans ce roman) et pour les adultes c'est une charmante
petite leçon de vie qui nous fait comprendre qu'il faut persévérer. J'ajouterais
que j'ai beaucoup apprécié les illustrations à chaque début de chapitre. Elles
sont sobres, mais bougrement efficaces !
Livre lu pour les chroniques de l'imaginaire
Ma note :
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