Clarté, tome 2 : Le libraire de Westbridge de Vanille Foutry

Année d'édition : 2012
Edition : Mon Petit Editeur
Nombre de pages : 200
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
« Quand Jonas arriva, je le rejoignis aussitôt courant vers lui comme si nous étions deux amoureux qui venaient enfin de se retrouver... Une fois arrivée à sa hauteur, je le giflai de toutes mes forces ce qui à mon plus grand regret neut aucun effet sur lui. Alors, je me mis à le pousser violemment, encore et encore, désespérant devant son immobilité, macharnant, essayant de le faire reculer. Mais chacun des coups que je lui assenai me faisait terriblement mal, cétait comme si jétais en train de taper contre un mur. Pourquoi ne las-tu pas laissé me prendre ? Pourquoi ? hurlai-je affligée. » La vie de Flore Smirs a radicalement changé depuis sa rencontre avec Russel, un vampire accro depuis le tout premier jour où il la vit. Pourtant, elle est maintenant déterminée à retrouver une vie normale et ce, même si le combat quelle mène semble perdu davance À moins que ?


Flore a survécu à l'attaque de Russell. Si tous pensent que l'homme n'est qu'un psychopathe et qu'il est bel et bien mort, Flore en doute. Elle seule sait la véritable nature de l'homme dont elle était amoureuse et comment le tuer. La jeune femme commence à vivre de nouveau comme une personne normale lorsqu'elle fait la connaissance de Jonas, un étrange libraire qui, à ses yeux, a plus en commun avec Russel qu'avec elle. Lorsque le corps de Russel disparait de la morgue et que l'étrange Jonas lui sauve la vie, Flore ne sait plus où donner de la tête.

Clarté est un dyptique intéressant. Il y a de bonnes idées, mais exploitées d'une mauvaise manière. Vanille Foutry a pourtant mûri dans sa plume entre le premier et le second tome de sa série. Même si ce n'est pas encore parfait avec quelques tournures de phrases très maladroites ou un abus des signes de ponctuation et des mots en majuscule à tout bout de champ, l'écriture se lit sans problème particulier et parfois on ressent une certaine forme de poésie dans sa manière d'écrire, surtout lorsque ce sont les vampires les narrateurs. C'est donc dommage de ne pas avoir gardé cette manière là de raconter le récit, puisque les héroïnes et leur point de vue sont assez « stéréotypé ».

Dans le premier tome, je me plaignais d'une histoire d'amour trop mélodramatique. Fort heureusement, l'auteur évite cette erreur dans cette suite. Alors oui Flore continuera d'avoir un coeur d'artichaut, au point de craquer chaque fois sur un nouvel homme, mais la jeune femme ne semble plus tomber réellement amoureuse. Étant donné ce qu'il lui arrive à la fin du premier tome, on peut comprendre qu'elle soit refroidie émotionnellement. Le gros défaut de ce dyptique, c'est la manière dont l'auteur utilise les vampires. Entre Russel, le vampire amoureux, dangereux et sanguinaire et Jonas, le vampire calme et protecteur, il y a tout un monde qui sépare nos héros. En fait, j'ai chaque fois eu la sensation de voir une opposition entre les deux vampires comme dans les séries les plus classiques du genre (Spike/Angel ou encore Bill/Eric) où nos centenaires se battent pour une simple humaine qui en plus n'a rien de particulier (à l'inverse de Buffy ou de Sookie).

Déjà dans le premier opus, je trouvais que l'auteur en faisait trop (Antonin, Lindsey, l'histoire d'amour, les rêves...) et bien force est de constater qu'une fois encore, l'auteur ne sait pas se stopper au bon moment. (Le nouveau vampire par exemple qui apparait du jour au lendemain, alors qu'il dit vivre dans cette ville depuis des années. On peut donc se demander pourquoi il n'apparait pas dans le premier opus). Entre un nouveau vampire, une enquête policière qui manque de crédibilité, la meilleure amie de Flore qui se voit devenir différente (acceptant sa nouvelle condition avec trop d'enthousiasme), des rêves troublants dont on ne comprend pas vraiment l'utilité, l'auteur en fait des tonnes alors qu'en allégeant son dyptique, il aurait été plus intéressant à mon sens.

Ce n'est pas que je n'ai pas aimé ce dyptique, c'est plutôt que je trouve dommage que l'auteur qui a du potentiel, ne l'utilise pas de manière plus simple et tente de nous offrir de suite un univers qu'elle veut trop complexe et qui au final risque de perdre ses lecteurs. Je pense que les amateurs de romance vampirique trouveront leur compte dans cette saga, mais pour ma part, je reste plus dubitative devant les idées de l'auteur.

Ma note :





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