Le fossoyeur de Adam Sternbergh

Année d'édition : 2015
Edition : denoël
Nombre de pages : 264
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
«Tous les cimetières sont pleins, depuis longtemps.» Il se fait appeler Spademan, le Fossoyeur, presque un nom de super-héros. Vous ne saurez jamais son vrai nom. Il a été éboueur. Un jour, il a trouvé un bébé dans un sac-poubelle. Quelques années plus tard, sa femme est morte dans la série d'attentats radioactifs qui a vidé New York de ses habitants. C'était il y a longtemps : une autre vie. Maintenant, Spademan est tueur à gages. Il est resté dans les ordures, mais son salaire a considérablement augmenté. Il n'est pas sexiste : homme, femme, il s'en fout. Vos raisons, il s'en fout. D'ailleurs, le fric aussi il s'en fout. Et quand on lui demande de tuer la fille du richissime prédicateur T K Harrow, une gamine qui vient tout juste d'avoir dix-huit ans, il n'y voit aucun problème. Mais dans la toile de Harrow, pour la première fois de sa sinistre carrière, Spademan n'est pas la plus grosse araignée. Mélange foudroyant de roman noir et de cyberpunk, au style sec comme du vieil os, Le Fossoyeur est un uppercut qui en dit long sur la tentation nihiliste. Dès parution, Hollywood en a acquis les droits d'adaptation cinématographique.

Mon avis :

Spademan est un ancien éboueur. Depuis que le monde a changé, il a choisi de se faire surnommer Spademan, le fossoyeur. Sa nouvelle vie ? Tueur à gages désormais. Il n'intervient que si vous parvenez à trouver son numéro de téléphone. Parce que si vous y parvenez, c'est que vous êtes quelqu'un de sérieux et que votre offre tient la route. Mais Spademan a une exigence, il refuse de toucher aux enfants soit aux jeunes de moins de dix-huit ans. Lorsqu'un riche prédicateur le contacte pour assassiner sa fille de dix-huit qui s'est enfui, Spademan se lance dans sa mission. La traque commence alors pour le tueur à gages, mais peu à peu, des événements vont changer sa mission...

Le fossoyeur avait tout pour me plaire. Un résumé tentant, une couverture mystérieuse et sombre comme je les aime. J'étais donc très impatiente de me jeter sur cette lecture, peut-être trop impatiente parce qu'en le refermant, j'étais déçue. Une belle promesse de lecture qui s'éteignait peu à peu à force que je tournais les pages. 

Le fossoyeur m'a d'abord plu. Le style particulier de l'auteur, sa manière d'amener les informations concernant Spademan (qui est lui-même le narrateur) et les descriptions de ce nouveau monde que l'on ne reconnaît pas forcément. A l'inverse, j'ai détesté l'absence de ponctuation pour les dialogues. Au début, je trouvais ça original et amusant, mais peu à peu, ne plus savoir qui parle et surtout quand, gâche le plaisir de la lecture, cela devient fouillis et le roman perd de son charme. On doit donc se concentrer pour savoir si quelqu'un parle ou si c'est un instant narratif. Cela en devient vite agaçant, c'est vraiment dommage.

Sur l'histoire en elle-même, j'avoue avoir tout de même adoré la première partie, celle où Spademan traque la jeune fille. J'ai adoré suivre ses méthodes, voir comment il analyse les choses pour retrouver une cible. Il est très intelligent et nous le prouve. Il tente de rester discret et d'avoir le maximum de renseignements pour trouver sa cible qui semble se cacher. Lorsqu'il la trouve, on ne s'attend pas à ce que le roman prenne une telle tournure : la jeune fille a une certaine particularité et du coup, Spademan refuse d'exécuter ce contrat. Les problèmes vont alors commencer pour lui puisqu'un autre tueur à gages est sur ses traces afin de ne laisser aucun témoin.  

Et puis soudain, la donne a changé et la seconde partie débute. Et là, j'ai souffert pendant ma lecture. C'était lent, parfois ennuyeux ou trop complexe. Spademan a une nouvelle cible, mais quelqu'un de puissant et les enjeux changent. Spademan qui l'espace d'un instant retrouve son épouse dans une réalité virtuelle. Parce que malgré ses apparences, l'univers du roman est totalement différent du notre. Les lits ne servent pas qu'à dormir, mais surtout à se jeter à corps perdus dans une réalité virtuelle et que l'on rêve tous de vivre. Mais on n'en sait pas assez sur cette nouvelle technologie et le style de l'auteur n'aide pas à comprendre cela. Pour ma part, je n'ai pas tout compris des nouvelles technologies de cet univers. 

Il faut dire aussi que tout est prévisible. On se doute que Spademan ne tuera pas la jeune fille parce qu'il semble toujours retarder le moment fatidique et cela nuit beaucoup au suspense de l'ouvrage. 

Finalement, je n'aurais pas été aussi séduite que voulu par le Fossoyeur. Dommage, les idées étaient bonnes, mais elles n'auront pas fonctionné sur moi.



Je ne croque absolument pas dans ce livre : il aurait pu me plaire, mais m'a beaucoup déçue.

Commentaires

  1. C'est vrai que le résumé de départ est assez tentant.

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  2. Ouff... je ne pense que ce soit mon genre de livre !!! La couverture est étrange et le résumé est pour ma part, moyennement invitant. Je passe mon tour sur ce dernier!

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