Année d'édition : 2013
Edition : orbit
Nombre de pages : 368
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
L'infection
zombie a séparé les Etats-Unis en deux. L'Est, la Zone Libre, est
complètement bouclé : personne n'y entre, personne n'en sort. L'Ouest,
la Zone Occupée, a été abandonné aux morts.
Henry Marco est pourtant
resté dans le Nevada. Mercenaire au service des familles de l'Est, il
traque et tue les zombies qu'on lui désigne, permettant aux proches de
faire leur deuil.
Maintenant le Ministère de l'Intérieur a besoin de
lui pour une mission délicate : retourner en Californie, où tout a
commencé. Retrouver un homme. Rapporter un secret.
Mais dans l'Ouest ravagé de l'Amérique, tout est possible. Surtout le pire.
Henry Marco, ancien médecin, vit entouré de zombies dans la zone ouest des
États-Unis, dite « la zone occupée ». Son nouveau métier ? Réaliser des contrats
pour des gens vivants dans « la zone libre ». Il doit localiser ses cibles, des
zombies et leur offrir l'ultime mort pour réconforter les proches de celles-ci.
À l'aide d'une photo, d'un bijou ou autres, il prouve ainsi que la mission a été
réussie. Marco est le meilleur dans son domaine, surtout puisqu'il est le seul à
agir de la sorte. Ce qui l'a poussé à créer son entreprise avec son beau-frère
Benjamin ? La disparition de son épouse qu'il cherche partout pour la tuer s'il
la trouve, chose à ses yeux préférables que de la savoir tuant d'autres êtres
humains, répandant ainsi le virus. Mais lorsqu'un haut dirigeant de la zone
libre le contacte pour mener une mission, Marco tente de refuser. Devant les
menaces faites envers son beau-frère et collègue, il capitule et apprend qu'une
unité l'attend près de chez lui pour l'assister. La nouvelle cible du contrat ?
Un autre médecin qui aurait découvert un moyen de cesser la contamination. Marco
doit donc se rendre dans une prison dangereuse pour y retrouver son ancien ami
et collègue médecin, afin de prélever sur son corps de l'ADN. Mais beaucoup sont
prêts à tout pour récupérer cet échantillon et permettre aux États-Unis de ne
pas se sortir de cette situation.
L'homme des morts est un roman qui prend aux tripes. L'immersion dans ce monde chaotique est immédiate. Avec un démarrage plein d'action et de suspense, très vite le lecteur se prend au jeu de la traque des zombies et apprend à apprécier l'instinct de survie du héros. De simple médecin, ce dernier est devenu un véritable traqueur, sans pour autant être immortel ou trop courageux. Marco sait ce qu'il vaut et il n'a pas la prétention d'être un dur à cuire, seulement un homme qui réfléchit à ce qu'il fait.
Le fait de ne pas être le héros avec une utilisation d'un narrateur externe et non interne est une bonne chose. Cela nous permet de suivre d'autres personnages importants du roman comme Wu, un espion chinois qui agit pour sa patrie avant tout.
L'homme des morts, en plus d'être un roman explosif et bourré d'action, nous fait réfléchir. A-t-on vraiment le droit de tuer un autre être humain, qu'il soit vivant ou mort-vivant ? Qu'est-ce qui nous permet d'avoir ce droit ? Le duo Marco/Wu est donc mis en avant puisqu'ils ont chacun une vision différente des choses. Entre le premier qui n'a jamais tué un être vivant, mais a déjà libéré bon nombre de zombies et le second qui ne ressent aucune émotion à abattre un être vivant et refuse de tuer un zombie, le contraste est frappant. Ces deux personnages offrent au roman une tout autre profondeur, en plus de nous divertir avec des séquences dignes des meilleurs films d'action.
L'homme des morts est puissant, vif, rapide et surtout addictif. On ne se sent plus capable de le lâcher, une fois commencé afin de voir si Marco réussira ou non sa mission suicide. J'ai même eu dans la tête des images du jeu vidéo Resident Evil avec ce roman tant l'atmosphère est angoissante et tant les zombies jaillissent parfois de nulle part pour mieux nous surprendre. L'auteur n'hésite pas sur les détails et dresse des tableaux écoeurants dont le pire qui me marque encore est celui de cet enfant de deux ans zombies. Je n'en dirais pas plus, mais j'ai eu un gros pincement au coeur en lisant ces lignes, surtout que cela va d'une certaine manière hanter le héros.
Les zombies sont clairement comme dans les films de Romero. Laids, lents, avides de chair humaine. Ils n'ont rien d'innovant et j'ai envie de dire tant mieux, car parfois la nouveauté n'est pas une bonne chose et pour une fan de zombies comme moi, ce n'est pas dans la nature des zombies que je voulais de l'innovation, mais dans ce qui tourne autour d'eux. Et à ce jour, je ne connais aucun roman ou film ou autre où le héros tue des zombies pour se faire de l'argent et apaiser les proches de ceux-ci.
Le début nous présente un héros et son quotidien pour ensuite nous permettre un long voyage semé d'embuches pour ces deux hommes que rien ne relie et qui sont si différents. La partie sur la prison est d'ailleurs très imagée, très bien décrite et offre un véritable bal de cadavres aux lecteurs et surtout à nos héros. De surprise en surprise, de révélation en révélation, plus on avance dans le roman, plus on est étonnée, ravie de la tournure des événements.
C'est barbare, triste, jouissif, angoissant... Aussi addictif qu'un excellent survival horror, l'homme des morts est sans conteste un bijou dans la littérature des zombies. À ne pas mettre entre toutes les mains, mais à dévorer sans restriction.
L'homme des morts est un roman qui prend aux tripes. L'immersion dans ce monde chaotique est immédiate. Avec un démarrage plein d'action et de suspense, très vite le lecteur se prend au jeu de la traque des zombies et apprend à apprécier l'instinct de survie du héros. De simple médecin, ce dernier est devenu un véritable traqueur, sans pour autant être immortel ou trop courageux. Marco sait ce qu'il vaut et il n'a pas la prétention d'être un dur à cuire, seulement un homme qui réfléchit à ce qu'il fait.
Le fait de ne pas être le héros avec une utilisation d'un narrateur externe et non interne est une bonne chose. Cela nous permet de suivre d'autres personnages importants du roman comme Wu, un espion chinois qui agit pour sa patrie avant tout.
L'homme des morts, en plus d'être un roman explosif et bourré d'action, nous fait réfléchir. A-t-on vraiment le droit de tuer un autre être humain, qu'il soit vivant ou mort-vivant ? Qu'est-ce qui nous permet d'avoir ce droit ? Le duo Marco/Wu est donc mis en avant puisqu'ils ont chacun une vision différente des choses. Entre le premier qui n'a jamais tué un être vivant, mais a déjà libéré bon nombre de zombies et le second qui ne ressent aucune émotion à abattre un être vivant et refuse de tuer un zombie, le contraste est frappant. Ces deux personnages offrent au roman une tout autre profondeur, en plus de nous divertir avec des séquences dignes des meilleurs films d'action.
L'homme des morts est puissant, vif, rapide et surtout addictif. On ne se sent plus capable de le lâcher, une fois commencé afin de voir si Marco réussira ou non sa mission suicide. J'ai même eu dans la tête des images du jeu vidéo Resident Evil avec ce roman tant l'atmosphère est angoissante et tant les zombies jaillissent parfois de nulle part pour mieux nous surprendre. L'auteur n'hésite pas sur les détails et dresse des tableaux écoeurants dont le pire qui me marque encore est celui de cet enfant de deux ans zombies. Je n'en dirais pas plus, mais j'ai eu un gros pincement au coeur en lisant ces lignes, surtout que cela va d'une certaine manière hanter le héros.
Les zombies sont clairement comme dans les films de Romero. Laids, lents, avides de chair humaine. Ils n'ont rien d'innovant et j'ai envie de dire tant mieux, car parfois la nouveauté n'est pas une bonne chose et pour une fan de zombies comme moi, ce n'est pas dans la nature des zombies que je voulais de l'innovation, mais dans ce qui tourne autour d'eux. Et à ce jour, je ne connais aucun roman ou film ou autre où le héros tue des zombies pour se faire de l'argent et apaiser les proches de ceux-ci.
Le début nous présente un héros et son quotidien pour ensuite nous permettre un long voyage semé d'embuches pour ces deux hommes que rien ne relie et qui sont si différents. La partie sur la prison est d'ailleurs très imagée, très bien décrite et offre un véritable bal de cadavres aux lecteurs et surtout à nos héros. De surprise en surprise, de révélation en révélation, plus on avance dans le roman, plus on est étonnée, ravie de la tournure des événements.
C'est barbare, triste, jouissif, angoissant... Aussi addictif qu'un excellent survival horror, l'homme des morts est sans conteste un bijou dans la littérature des zombies. À ne pas mettre entre toutes les mains, mais à dévorer sans restriction.
Il semblerait qu'une adaptation cinématographique soit déjà en cours de préparation, je demande à voir!
Livre lu pour les chroniques de l'imaginaire
Bah tiens je me posais plein de questions sur celui-ci, tu éclaires ma lanterne !!!!
RépondreSupprimerJe suis super tentée ^^
je l'ai trouvé juste génial !!
SupprimerSuperbe avis qui me donne une énorme envie de découvrir cet ouvrage que je ne connaissais pas!
RépondreSupprimerMerci!
pas de quoi ^^ mais j'ai vraiment trouvé ce que je cherchais dans cette lecture ! ^^
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