Année d'édition : 2013
Edition : Rivière Blanche
Nombre de pages : 284
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
lle posa la main sur la poignée du réfrigérateur, ouvrit la lourde porte. L’instant d’après, elle se rejetait vivement en arrière, tout à fait horrifiée.
— Je vous avais prévenue, fit gravement remarquer Joussin.
Il avança une chaise vers la jeune femme qui chancelait, puis ajouta:
— Ce n’est qu’un pied, un pied humain.
Gilbert Joussin vient de perdre sa mère. Comme il doit désormais trouver seule sa nourriture, il va lui falloir rencontrer des gens qui ne sont guère des plus recommandables et se livrer à des actes épouvantables qui ne sont pas dans ses habitudes. Mais comment faire autrement quand on est né cannibale ? Que veut cette nouvelle voisine qui lui saute au cou ? Et cette autre jolie femme paraissant le surveiller ? Et puis il y a ces bikers pourvoyeurs de chair humaine…
Edition : Rivière Blanche
Nombre de pages : 284
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
lle posa la main sur la poignée du réfrigérateur, ouvrit la lourde porte. L’instant d’après, elle se rejetait vivement en arrière, tout à fait horrifiée.
— Je vous avais prévenue, fit gravement remarquer Joussin.
Il avança une chaise vers la jeune femme qui chancelait, puis ajouta:
— Ce n’est qu’un pied, un pied humain.
Gilbert Joussin vient de perdre sa mère. Comme il doit désormais trouver seule sa nourriture, il va lui falloir rencontrer des gens qui ne sont guère des plus recommandables et se livrer à des actes épouvantables qui ne sont pas dans ses habitudes. Mais comment faire autrement quand on est né cannibale ? Que veut cette nouvelle voisine qui lui saute au cou ? Et cette autre jolie femme paraissant le surveiller ? Et puis il y a ces bikers pourvoyeurs de chair humaine…
Gilbert Joussain est un homme au physique
particulier. Plutôt laid et gros, il n'attire pas les regards et pour cause
puisqu'il ne sort pas de chez lui, laissant sa mère lui apporter de quoi se
nourrir. Mais lorsque celle-ci décède, Gilbert se rend compte qu'il va devoir à
son tour trouver de quoi manger et pas n'importe quelle nourriture : il est
anthropophage depuis qu'il est enfant et c'est sa mère qui se chargeait de
ramener des morceaux de corps humains. Étrangement, Gilbert voit sa vie changer
du tout au tout lorsqu'il se retrouve seul. Un jour, il fait la connaissance de
Ghislaine qui se montre très séduisante envers lui allant même jusqu'à lui
suggérer une relation que le jeune homme n'a jamais eue auparavant. Et pour
couronner le tout, il devient la cible d'un groupe de biker qui souhaite lui
proposer de la chair humaine pour des sommes astronomiques. Comment Gilbert
va-t-il parvenir à se sortir de ce mauvais pas ?
La chair sous les ongles est une novella qui m'a
charmée du début à la fin et qui fera faire de nombreux cauchemars aux lecteurs
les plus sensibles. Car il est ici question de cannibalisme et de sexe, les deux
se mariant généralement bien en littérature ou dans les films. Chose encore plus
étonnante, j'ai grandement apprécié le héros parce que malgré sa tare il ne
demande rien à personne et tente simplement de mener sa vie d'avant, seul.
Certes, il va devoir tuer des gens pour se nourrir, mais il a été élevé de cette
manière et du coup c'est davantage la faute à ses parents, comme va le
comprendre Ghislaine.
Le pire c'est qu'au fond on découvre un véritable
trafic de chair humaine dans cette histoire avec non seulement des bikers qui
vendent cette viande, mais aussi une voyante qui en plus de lire l'avenir de ses
clients, vend également de la chair. Au début Gilbert va se montrer perplexe
face à ce côté si caché de la ville dans laquelle il vit et lorsque Ghislaine
lui propose de rencontrer l'un de ses riches clients, l'homme ne verra pas le
piège, mais on va le sentir se refermer comme une huître puisqu'il n'aime pas
être mis en avant, ce n'est pas son genre.
J'ai d'ailleurs trouvé que peu à peu Gilbert parvient à avoir confiance en lui et prend des décisions qui ne lui ressemble pas tant il ne souhaite pas être une fois encore trahi par ceux qui se disent ses amis.
La chair sous les ongles est une excellente
novella que j'ai dévorée et adorée.
La suite se compose d'un recueil de l'auteur avec
une dizaine de nouvelles toutes aussi sombre que la novella, mais qui ne m'ont
pas toutes convaincue autant. Ces nouvelles finissent toutes de manière brutale
comme j'aime, mais leur sujet (la folie, l'inceste, la séquestration, la
pauvreté...) n'a pas toujours été suffisamment exploité. Je retiendrais pourtant
la nouvelle bouche à nourrir qui m'a donné des frissons avec une héroïne qui
possède la particularité de sécréter du poison par sa poitrine ou encore le
journal d'un homme-mouche qui m'a paru très douce comparé aux autres.
Seulement d'autres nouvelles sont trop rapides pour permettre de s'attacher aux personnages et à leur sort. Ou alors c'est parce que j'ai trouvé le dénouement trop tiré par les cheveux, qui sait.
Au final, c'est tout de même un bon recueil, mais
j'ai tellement adoré la chair sous les ongles, que les autres nouvelles m'ont
semblé bien fades à côté ! Le tout se lit d'ailleurs facilement, le style de Brice Tarvel étant fluide et abordable par tous.
Ma note :
Et un de plus dans la wish-list! Ton avis me donne vraiment très très envie de découvrir cet ouvrage!
RépondreSupprimerfranchement j'ai adoré cette novella, un peu moins les nouvelles (ça dépend lesquelles), mais ce genre de littérature fait vraiment du bien !
SupprimerTrès tentant, et pas bon pour ma pal. ^^
RépondreSupprimerla chair sous les ongles et juste extra! Maintenant je pense que les nouvelles sont en dessous, mais plairont quand même beaucoup ^^
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