Année d'édition : 2017
Edition : Belfond (Noir)
Nombre de pages : 377
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Trentenaire londonienne, manager dans une société de production, Anna Wright vient de rompre avec son petit ami, trop tendre à son goût. Son seul véritable amour, c’est Prada, sa chienne labrador, avec laquelle elle aime courir au parc d’Hampstead Heath. C’est aussi dans ses allées qu’elle rencontre un bel inconnu. Entre eux, pas un mot, mais des ébats enflammés !
À la même période, plusieurs femmes sont victimes de viol dans le parc. Le coupable reste insaisissable et Anna s’inquiète. Serait-elle liée à son insu à ces crimes ?
Mon avis :
Anna trouve sa vie trop ennuyeuse. Avec
fiancé, les choses n'évoluent pas comme elle le désirait. Afin de
mieux se retrouver et d'oser enfin avoir une vie plus palpitante, la
voilà qui décide de rompre avec un petit ami bien trop plat et fade
pour pimenter son quotidien. C'est lors d'un jogging dans un parc
qu'elle fera la rencontre d'un homme qui bouleversera sa vie.
A perdre haleine est un roman qui
démarrait bien. Une petite tension palpable. Une héroïne qui va au
bout de ses idées et de ses envies, laissant parler ses pulsions
primitifs n'importe où. Jusqu'à ce qu'elle tombe sous le charme
d'un autre joggeur avec qui un rapport des plus troublant va
s'instaurer. Un jeu du chat et de la souris, un jeu de séduction
primitif où chacun fait ce qu'il veut de l'autre, mais toujours avec
un consentement tacite. Parce que oui, même sans parler ou échanger
une seule parole, Anna va très vite apprécier l'adrénaline que lui
procure ses sorties imprévues où elle laisse totalement ses
instincts.
Ce roman est un peu arrivé à point
nommé dans mon histoire personnelle. Lire la rupture d'une jeune
femme quand on le vit soi-même cela apporte forcément une nouvelle
vision de notre lecture. De fait, j'ai d'autant plus apprécié Anna
qui prend sa vie en main et fait fi des convenances pour vivre comme
elle l'entend. Et si au départ l'adrénaline lui plaît, elle se
rend compte petit à petit qu'elle perd tout contrôle de sa vie
surtout lorsqu'elle s'attache malgré elle à ce joggeur qu'elle ne
croise que dans le parc.
Au delà de l'histoire d'une femme qui
a besoin de se sentir vivante, on assiste impuissant à un dangereux
psychopathe qui assassine et viole des femmes dans ce même parc.
Anna va très vite douter de son joggeur mais on sent qu'elle refuse
vraiment d'accepter l'idée qu'il soit potentiellement le criminel
recherché.
Et quand peu à peu Anna va se sentir
oppressé et suivie par quelqu'un qui lui veut du mal, elle va alors
craindre pour sa vie.
J'ai aimé la tension qui monte
crescendo et même si certaines longueurs sont bien présentes et
apportent une certaine crédibilité au récit. Le final m'aura
cependant déçue, j'espérais une autre fin, vraiment... c'était là
trop facile de choisir cette solution et je m'attendais à tout autre
chose.
En bref, A perdre Haleine est tout de
même un roman original et sympathique. Partant du désir d'une femme
de changer de vie et de céder à ses pulsions, on arrive à un
thriller plutôt bien mené.
** Bon divertissement**
Très belle chronique, comme toujours. Et du soutien pour le parallèle que tu fais avec l'héroïne ♥
RépondreSupprimermerci Aurélie <3
Supprimer♥♥♥
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